La Gaceta De Mexico - La région Pacifique est passée en 2026, voeux de "victoire" russe en Ukraine de Poutine

La région Pacifique est passée en 2026, voeux de "victoire" russe en Ukraine de Poutine

La région Pacifique est passée en 2026, voeux de "victoire" russe en Ukraine de Poutine

Les pays du Pacifique ont les premiers célébré mercredi le passage à la nouvelle année, qui s'annonce toutefois très incertaine dans les régions en guerre telles l'Ukraine, où la Russie croit en sa "victoire", comme l'a martelé dans ses voeux Vladimir Poutine, et la bande de Gaza, où la trêve reste précaire.

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Quelques minutes avant que la péninsule du Kamtchatka, aux confins orientaux de la Russie, n'entre à son tour en 2026, le président russe s'est brièvement adressé à ses compatriotes à la télévision pour féliciter "tous nos combattants et nos commandants à l'approche du nouvel an".

Avant de lancer : "nous croyons en vous et en notre victoire" dans le conflit ukrainien, qui se poursuit près de quatre ans après son déclenchement malgré les efforts diplomatiques qu'a déployés Donald Trump depuis son retour tonitruant à la Maison Blanche.

- Festivités assombries à Sydney -

A Sydney, qui s'est proclamée "capitale mondiale du Nouvel An", l'événement a été assombri par l'attentat antisémite ayant fait 15 morts à la mi-décembre sur l'une de ses plages emblématiques.

Une minute de silence a été observée à 23h00 (12h00 GMT) par la foule, que sillonnaient des patrouilles de policiers lourdement armés, tandis que le célèbre pont du port s'illuminait d'une lumière blanche pour symboliser la paix.

"Là, maintenant, la joie que nous ressentons habituellement au début de la nouvelle année est tempérée par la tristesse de l'année écoulée", a déclaré le Premier ministre australien, Anthony Albanese, dans un message vidéo.

Des centaines de milliers de spectateurs se sont massés sur les quais de Sydney pour admirer l'énorme feu d'artifice tiré à minuit, pendant que des bateaux s'assuraient les meilleurs emplacements à proximité du célèbre opéra.

"J'ai toujours rêvé d'assister à ce feu d'artifice et je suis ravie d'être ici", a confié Susana Suisuikli, une touriste anglaise.

- Annulation à Hong Kong -

A Hong Kong, le grand feu d'artifice prévu dans la baie Victoria a carrément été annulé en hommage aux 161 personnes mortes dans l'incendie d'un complexe d'habitations en novembre.

Au Brésil, à Rio de Janeiro, la "plus grande célébration du nouvel an" reconnue par le Guiness des records, s'annonce grandiose avec 2,5 millions de fêtards sur la plage de Copacabana.

Douze minutes de feux d'artifice et 1.200 drones doivent illuminer le ciel carioca. Treize scènes ont été installées pour des concerts gratuits dans toute la ville.

Certains dirigeants ont commencé à échanger leurs voeux.

Xi Jinping a ainsi salué auprès de Vladimir Poutine une année 2025 "qui marque un pas en avant dans le partenariat stratégique global de coordination Chine-Russie".

Côté américain, Donald Trump a choisi de se montrer confiant pour 2026, année d'élections de mi-mandat. "N'est-ce pas agréable d'avoir une FRONTIÈRE FORTE, pas d'inflation, une armée puissante et une économie florissante ? Bonne année !", a-t-il écrit sur le réseau Truth Social.

- Le sport et l'espace -

Les douze mois à venir promettent d'être riches en événements sportifs, spatiaux et en débats autour de l'intelligence artificielle.

Le Mondial de football va changer de dimension avec 48 équipes, 104 matches et trois pays-hôtes (Etats-Unis, Mexique, Canada). Il s'étalera sur près de six semaines - du 11 juin au 19 juillet - dans 16 stades éloignés parfois de milliers de kilomètres les uns des autres.

Plus de 50 ans après la dernière mission lunaire du programme Apollo, 2026 pourrait aussi être l'année de l'envoi d'engins habités à proximité de la Lune.

Reportée à plusieurs reprises, la mission américaine Artémis 2, au cours de laquelle des astronautes doivent voyager autour de cet astre sans y atterrir, est maintenant prévue pour le début de l'année, avril au plus tard.

Les inquiétudes suscitées par l'IA - alimentées par des exemples de désinformation, des accusations de violation de droits d'auteur, des licenciements massifs, des études sur son lourd impact environnemental - pourraient s'intensifier. Des investisseurs craignent notamment que l'engouement pour cette technologie ne soit qu'une bulle spéculative.

Selon le cabinet américain Gartner, les dépenses mondiales dans l'IA devraient dépasser les 2.000 milliards en 2026.

Préoccupations aussi quant à la poursuite des phénomènes météorologiques extrêmes survenus en 2025, des feux de forêt en Europe à la sécheresse en Afrique et aux inondations meurtrières en Asie, aggravés par le dérèglement climatique que provoquent les activités humaines.

D.Torres--LGdM